Des arbres en zone Sahélienne : et demain ?

Publié le par Johanna Van MEEL

Des arbres en zone Sahélienne : et demain ? 

Une démographie galopante. Un désert qui avance à grande vitesse. Y aura t il encore des arbres debout dans les savanes du Sahel en l’an 2020 ? En fait, personne ne le sait. Par contre, si rien ne change, on verra le dernier arbre tomber et après ?

Hier encore, ils étaient plus de 15 millions de sahéliens. Ils utilisaient le bois sans crainte aucune. Ce bois leur permettait de cuire leurs aliments, le riz et le mil. Pourquoi faire des économies de bois quand tout autour du village le bois est en abondance ? Fallait-il songer à planter, quand planter un arbre n’est pas forcément  une tradition africaine ?

La pénurie du bois 

D’une manière ou d’une autre, la pénurie du bois sera l’une des crises les plus graves dans les années à venir et, dont les implications dépassent largement l’approvisionnement en combustible. Depuis plus de trente ans,  les institutions internationales ont pris conscience de la déforestation galopante qui affecte toute la bande sahélienne d’Afrique.

Les nomades parcourent toujours plus loin la savane en quête de bois.


Un équilibre entre l’homme et l’arbre

Les équilibres qui s’étaient maintenus pendant des siècles entre l’homme et l’arbre, vont-ils se rompre ? Nous ne la souhaitons pas. Mais nous savons que les problèmes d’énergie, pour toutes les populations du Sahel, se mesurent au temps qu’il leur faut chaque jour pour ramasser le bois nécessaire à la cuisson des aliments.

Pour ne pas assister à la rupture d’un nombre certain d’équilibre qui aurait inévitablement de graves répercussions, sur les hommes, les animaux, les sols, la faune et la flore ; reste l’objet de cette étude, une véritable possibilité de lutter contre la désertification. L’acacia gommier reste l’arbre première ressource du Sahel.

Publié dans Acacia gommier

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